Ce dimanche 8 janvier 2023, de manière planifiée, les bolsonaristes ont envahi et vandalisé le Congrès national, la Cour Supérieure de Justice et le Palais présidentiel du Planalto. La culpabilité directe de cette grave tentative de coup d’État, avec des méthodes terroristes, est de Jair Bolsonaro.
Cet acte violent n’aurait pas eu lieu sans la collusion de la police et du gouvernement du district fédéral (DF). Les responsables du coup d’État fasciste, à commencer par Bolsonaro, doivent être arrêtés immédiatement. Tous les participants, les mentors et ceux qui ont financé cette action doivent être identifiés et rigoureusement punis.
L’intervention de la police fédérale décrétée par Lula pour garantir la sécurité du district fédéral est tout à fait correcte, face à l’omission criminelle du gouvernement du District Fédéral (Gouverneur Ibaneis Rocha). Mais cette mesure n’est pas suffisante pour assurer la sécurité de Brasilia et du Président de la République. Le gouverneur Ibaneis doit être démis de ses fonctions pendant que l’on enquête sur sa responsabilité dans ce qui s’est passé. À juste titre, le bureau du Procureur Général Fédéral a demandé l’arrestation d’Anderson Torres, ancien ministre de la justice de Bolsonaro et jusqu’à aujourd’hui secrétaire à la sécurité du district fédéral.
L’invasion du siège des trois pouvoirs de l`Etat (Exécutif/Justice et Législatif) par des fascistes est une menace directe pour la démocratie et le peuple brésilien. Il est important de souligner que le «bolsonarisme » ne se contentera pas de cette invasion à Brasilia. S’ils ne sont pas immédiatement arrêtés et sévèrement punis, ils se lanceront dans une offensive de coup d’État.
Toutes les institutions de la République et toutes les forces politiques qui se réclament de la démocratie ont le devoir de répondre rapidement et fermement à la grave menace de coup d’État. Le gouvernement Lula, principale cible de l’action fasciste, doit impérativement prendre des mesures politiques fermes au niveau national, en défense de la démocratie.
Mais il faut plus que des actions institutionnelles. Il est nécessaire que les mouvements sociaux, les partis de gauche, les syndicats et les mouvements noirs, féministes, LGBT, indigènes et étudiants appellent, de manière unifiée, à une action nationale dans les rues de tout le pays pour défendre la démocratie et pour l’arrestation des putschistes. C’est avec la lutte populaire que nous vaincrons le fascisme !
Pas de liberté pour les ennemis des libertés !
Arrestation immédiate des terroristes, en commençant par Bolsonaro !
Mobilisation dans les rues contre le coup d’Etat et le fascisme !
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